Les interviews de Nono : Joël Poulain

Joël Poulain, professeur d’aïkido depuis 30 ans et président de ligue Flandres Artois

Photo de Joël Poulain

Nono: Salut Joël

Joël Poulain: Salut Arnaud

Nono: Depuis combien d’année pratiques tu l’aïkido?

JP: 30 ans déjà et oui j’étais jeune à l’époque

Nono: Comment es tu devenu président de la ligue Flandres Artois?

JP: Plutôt par quel hasard! Avant 2004, je faisais parti du comité directeur de la ligue. Le président était Eric Lecoutre. Ce dernier quittait la région pour le soleil. Moi on m’avait confié la trésorerie. Pour le remplacer, on est venu me chercher. Pour ce genre de poste, il n’y a pas beaucoup de  prétendant. J’ai accepté la demande depuis j’occupe ce poste.

Nono: Pour quelle raison as-tu voulu ouvrir ton club?

JP: D’année en année, tu pratiques ton art martial, tu évolues. Ton évolution est récompensée par le passage de grade. Cette étape doit te remettre en question au niveau de ta réflexion tant de la pratique que du comportement. Tu suis l’enseignement de ton professeur, les stages organisés par la fédération et à l’époque, les stages de  Maître Tamura. Ce que nous enseignait maître Tamura, tu dois le transmettre et quand tu te sens prêt, tu décides d’ouvrir un club.

Nono : Quelle est ta vision sur le club?

JP: Ma vision est importante car c’est mon travail que je transmets. C’est le reflet de ma pratique. Comme je dis souvent, un grade n’est rien si on ne peut pas le partager.

Nono: Pour terminer, quel est ton mot de la fin?

JP: L’Aïkido est un art martial qui demande de l’investissement tant dans la pratique que dans l’action. Au début, tu apprends les bases et tu y reviens souvent, d’ailleurs, il est important de ne pas les perdre. On dit souvent qu’il faut revenir aux bases pour évoluer. Dans ton travail, tu es toujours en recherche d’amélioration. On s’approprie son aïkido à partir de ces bases. Le travail aux armes fait parti de ta pratique et t’aide dans la perception de la technique. De plus, il y a au-delà de la technique ; le comportement de la vie, savoir faire face.

Nono: Merci Joël et à bientôt sur les tatamis.

JP: Merci à toi.